L'herbier - (Conversions et rémanences sensibles – chez Madeleine Fredrikson) 2019

Des aiguilles sont plantées dans un dessin permettant une circulation électrique.

Chaque dessin réalisé à la mine de plomb, fait ainsi partie d'un shéma électronique - générateur de fréquences - y prenant corps comme composant fondamental - résistance variable ou condensateur.

Les traces plus ou moins longues, plus ou moins épaisses, laissées par la mine de plomb sur le papier, deviennent ainsi des traits "résistance", ou traits "condensateurs", et finalement des sons se manifestant par des sifflements et des impulsions variables.

 

" L'artiste choisit délibérément la cohabitation sonore et visuelle, sans craindre le parasitage. En mettant en œuvre des phénomènes invisibles dans des espaces minimalistes dont la forme s'affirme en écho à une histoire de l'art dense, ces œuvres s'exposent comme la peinture.

Par l'apparition de zones de précarité énergétique dans un jeu de correspondances et de rémanence, Isabelle Sordage encourage l'échantillonnage du sensible. Son herbier rappelle à une volonté de catalogage, une exhaustivité impossible dans le champ des correspondances sensibles. En modifiant l'espace jusqu'à sa réduction et son épuisement, l'artiste opère le passage d'un espace

envisagé, projeté de manière rigoureusement géomètrique, à un espace confondu." (...) Léa Dreyer 2020

 

-        cadre

-        Aiguilles

-        Mine de plomb

-        Electronique

-        Système de diffusion sonore

trait résistance
trait résistance
L'herbier - 2019
L'herbier - 2019
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L'herbier - 2019
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